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10 février 2011 : une grève pour l’avenir

Jeudi 10 février, un enseignant des écoles sur trois a été en grève pour l’avenir de l’école.
Au coeur du mécontentement, la réussite des élèves mise à mal par les suppressions de postes aveugles.

Pus de 1500 manifestants ( très majoritairement derrière les ballons du SNUipp et de la FSU) ont défilé dans les rues de Nice pour dénoncer cette politique catastrophique pour l'école, ses personnels, ses élèves.

80 % des Français jugent négativement la politique du non remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite.
82% d’entre eux estiment que cette politique aura un effet négatif que la réussite des élèves.(enquête CSA réalisée le 9 février pour le SNUipp).

A l’évidence, parents et enseignants pensent que l’avenir des enfants mérite mieux.
Beaucoup mieux !


Toutes les enquêtes internationales disent l’impérieuse nécessité d’investir massivement dans l’éducation, la scolarisation des tout petits, la prévention des difficultés scolaires, une formation initiale et continue de haut-niveau. Et pourtant, en France, les choix de restriction budgétaire vont sanctionner les élèves, et particulièrement les plus fragiles : augmentation des effectifs dans les classes, disparition des postes d’enseignants spécialisés à l’aide à la difficulté, suppression de la scolarisation des moins de trois ans, des postes de remplaçants, des intervenants en langues, d’une véritables formation professionnelle…

Personne ne croit plus qu’on pourra faire mieux avec moins.

L’immense majorité des français refuse que les choix éducatifs mettent entre parenthèses, chaque jour davantage, l’exigence de la réussite de tous les élèves. Les enseignants en ont assez des effets d’annonce sans lendemain. Des langues vivantes aux sciences et aux mathématiques, de la lutte contre l’illettrisme à l’utilisation du numérique, les fausses nouveautés ne peuvent masquer l’indigence de cette politique éducative. C’est bien d’investissement pour l’avenir, mais aussi d’un grand dessein pour l’école, qu’il est question aujourd’hui. Il est urgent que l’Ecole soit entendue.

Après la mobilisation importante du 10 février, le SNUipp-FSU appelle d’ores et déjà à la réussite, partout en France, de la journée unitaire de manifestations du 19 mars.


"Personne ne croit plus qu’on pourra faire mieux avec moins", écrit le Snuipp. Le syndicat accuse le ministre de jeter un écran de fumée devant sa politique. "L’immense majorité des français refuse que les choix éducatifs mettent entre parenthèses, chaque jour davantage, l’exigence de la réussite de tous les élèves. Les enseignants en ont assez des effets d’annonce sans lendemain. Des langues vivantes aux sciences et aux mathématiques, de la lutte contre l’illettrisme à l’utilisation du numérique, les fausses nouveautés ne peuvent masquer l’indigence de cette politique éducative. C’est bien d’investissement pour l’avenir, mais aussi d’un grand dessein pour l’école, qu’il est question aujourd’hui.
 Il est urgent que l’Ecole soit entendue".
   

19 mars : nouvelle étape de mobilisation

Les 25 organisations du collectif « l’éducation notre avenir » ont appelé hier à une nouvelle journée de mobilisation pour le 19 mars contre les choix budgétaires du gouvernement qui ne cessent « de tirer le service public d’éducation vers le bas ».

 

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Tag(s) : #Education
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