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L’année du musée Marc Chagall
1973-2013. Les musées nationaux des Alpes Maritimes ont décidé de célébrer cette année, et de belle manière, la naissance du musée Marc Chagall à
Nice.
« En 1973, Marc Chagall rentrait dans cette belle maison » détaille Maurice Fréchuret, directeur des Musées nationaux des Alpes Maritimes. « Pendant
ces quarante dernières années, l’histoire du musée a évolué jusqu’à devenir Musée national Marc Chagall » En effet, durant ses premières années, il se nommait le musée national à Message
Biblique Marc Chagall. Pour Maurice Fréchuret et ses prédécesseurs, il était important que celui-ci ne montre pas qu’une partie de l’œuvre de Chagall mais célèbre la totalité de l’œuvre de
l’artiste. Ils ont donc travaillé en ce sens. Il souligna également que celui-ci fut aussi le seul musée monographique érigé du vivant de l’artiste. Quelques kilomètres plus à l’Ouest, Fernand
Léger était mort cinq ans avant de voir le sien inauguré.
Réussite architecturale. Sur les premières pentes de la colline de Cimiez à Nice, le musée
national Marc Chagall s’élève élégamment intégré dans le paysage et le jardin qui l’entoure. Le béton de sa structure dessine des lignes simples où les courbes côtoient les angles droits, où la
lumière pénètre par de grandes baies vitrées et de splendides vitraux chagalliens. Situé sur un seul et même niveau, il invite à l’exploration et à la découverte, à la flânerie et aux rêves un
trait particulier de l’œuvre de Chagall. Son architecture est ainsi très différente de celle du musée Fernand Léger de Biot, un peintre plus « constructeur ».
Ainsi la dernière exposition de 2013 sera dédiée à l’architecte du lieu, André Hermant. Celle-ci montrera « le développement du projet du musée Chagall, cas exceptionnel d’un musée construit autour des œuvres qui devaient y être exposées en permanence. » explique Maurice Fréchuret. « Une exposition érudite mais passionnante. » Celui-ci n’oublie pas préciser que la réussite du musée vient aussi de la participation de tout le personnel qui s’associe aux activités. « C’est la vie du quotidien qui fait ce musée. » Une vie très active puisque le musée prévu pour accueillir 30 000 visiteurs en accueille dorénavant 200 000 par an. Ce succès est sans doute dû, à la fois au travail des différents directeurs, conservateurs et chargés de collections précédents mais aussi à une reconnaissance de plus en plus importante de l’œuvre du peintre.
Expositions. Parmi les autres expositions, il y aura en février « Marc Chagall, d’une guerre l’autre ». Elle s’attachera à la période de l’entre deux guerres et l’évolution très forte qu’il y eut dans son œuvre. Ce sera un écho à l’exposition « Marc Chagall, entre guerre et paix » qui aura lieu à Paris au musée du Luxembourg.
Surtout l’exposition de l’été dévoilera une caractéristique très présente dans l’œuvre de Chagall : l’autoportrait. De tous les styles et de toutes les formes, cette image miroir traverse ses tableaux comme lui, passe un message, une vérité, se questionne sur sa position d’artiste. « C’est un des thèmes favoris du peintre mais pas par narcissisme » explique Maurice Fréchuret.
Chagall fut très actif à Vence notamment où il commença le travail préparatoire du Message biblique. C’est suite à un problème de financement que ce projet se fera finalement à Nice. A la fondation Emile Hugues seront donc exposés des peintures, gouaches et dessins, gravures et lithographies autour du travail « approfondi » de Marc Chagall sur le texte biblique.
A Saint-Paul de Vence, l’office du tourisme présentera une exposition de photographies du peintre en France et dans le monde. « C’est un artiste universel, un pèlerin du rêve. » explique Mme Lombard, responsable de l’office du tourisme. Ces photos seront accrochées dans les rues du village mais aussi au musée.
Pour l’instant, l’année du musée national Marc Chagall commence avec l’intéressante exposition « Chagall et le livre », inaugurée en octobre dernier et qui détaille avec de beaux ouvrages le travail d’édition qu’a pu faire le peintre tout au long de sa vie. Le premier rendez-vous important sera l’inauguration « D’une guerre l’autre » le 23 février prochain.
Réussite architecturale. Sur les premières pentes de la colline de Cimiez à Nice, le musée
national Marc Chagall s’élève élégamment intégré dans le paysage et le jardin qui l’entoure. Le béton de sa structure dessine des lignes simples où les courbes côtoient les angles droits, où la
lumière pénètre par de grandes baies vitrées et de splendides vitraux chagalliens. Situé sur un seul et même niveau, il invite à l’exploration et à la découverte, à la flânerie et aux rêves un
trait particulier de l’œuvre de Chagall. Son architecture est ainsi très différente de celle du musée Fernand Léger de Biot, un peintre plus « constructeur ».Ainsi la dernière exposition de 2013 sera dédiée à l’architecte du lieu, André Hermant. Celle-ci montrera « le développement du projet du musée Chagall, cas exceptionnel d’un musée construit autour des œuvres qui devaient y être exposées en permanence. » explique Maurice Fréchuret. « Une exposition érudite mais passionnante. » Celui-ci n’oublie pas préciser que la réussite du musée vient aussi de la participation de tout le personnel qui s’associe aux activités. « C’est la vie du quotidien qui fait ce musée. » Une vie très active puisque le musée prévu pour accueillir 30 000 visiteurs en accueille dorénavant 200 000 par an. Ce succès est sans doute dû, à la fois au travail des différents directeurs, conservateurs et chargés de collections précédents mais aussi à une reconnaissance de plus en plus importante de l’œuvre du peintre.
Expositions. Parmi les autres expositions, il y aura en février « Marc Chagall, d’une guerre l’autre ». Elle s’attachera à la période de l’entre deux guerres et l’évolution très forte qu’il y eut dans son œuvre. Ce sera un écho à l’exposition « Marc Chagall, entre guerre et paix » qui aura lieu à Paris au musée du Luxembourg.
Surtout l’exposition de l’été dévoilera une caractéristique très présente dans l’œuvre de Chagall : l’autoportrait. De tous les styles et de toutes les formes, cette image miroir traverse ses tableaux comme lui, passe un message, une vérité, se questionne sur sa position d’artiste. « C’est un des thèmes favoris du peintre mais pas par narcissisme » explique Maurice Fréchuret.
Chagall fut très actif à Vence notamment où il commença le travail préparatoire du Message biblique. C’est suite à un problème de financement que ce projet se fera finalement à Nice. A la fondation Emile Hugues seront donc exposés des peintures, gouaches et dessins, gravures et lithographies autour du travail « approfondi » de Marc Chagall sur le texte biblique.
A Saint-Paul de Vence, l’office du tourisme présentera une exposition de photographies du peintre en France et dans le monde. « C’est un artiste universel, un pèlerin du rêve. » explique Mme Lombard, responsable de l’office du tourisme. Ces photos seront accrochées dans les rues du village mais aussi au musée.
Pour l’instant, l’année du musée national Marc Chagall commence avec l’intéressante exposition « Chagall et le livre », inaugurée en octobre dernier et qui détaille avec de beaux ouvrages le travail d’édition qu’a pu faire le peintre tout au long de sa vie. Le premier rendez-vous important sera l’inauguration « D’une guerre l’autre » le 23 février prochain.
Julien Camy