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Hugo Chavez repose désormais dans le berceau de luttes sociales du 23 de Enero
Rédaction Web
17 Mars, 2013
Hugo Chavez repose désormais dans le quartier populaire et berceau de luttes sociales du 23 de Enero, au sein de la Caserne de la Montagne, là où le
leader de la révolution bolivarienne avait lancé, en 1992, la rebellion civico-militaire.
« Aujourd’hui, nous initions la marche sans votre présence, mais avec vous, devant ». C’est le « hasta siempre » qu’a prononcé, vendredi, à Caracas, le président intérimaire du Venezuela, Nicolas Maduro devant la dépouille d’Hugo Chavez. Le défunt président reposera désormais dans le quartier populaire et berceau de luttes sociales du 23 de Enero, au sein de la Caserne de la Montagne, là où le leader de la révolution bolivarienne avait lancé, en 1992, une rébellion civico-militaire. Nicolas Maduro s’est engagé a remporté l’élection présidentielle du 14 avril, lors de cette ultime cérémonie d’hommage, où étaient présents le président bolivien Evo Morales, la famille d’Hugo Chavez ainsi que les membres du gouvernement et le haut commandement des forces armées qui a lui aussi renouvelé son engagement en faveur du processus de transformation politique. A l’extérieur, une multitude de sympathisants étaient présents pour dire adieu à leur « Comandante ». Très tôt dans la journée, en familles ou entre amis, des milliers de Vénézuéliens se sont pressés aux abords du parcours emprunté par le convoi funéraire. Lorena est venue avec ses voisins pour saluer « la mémoire du leader président qui a tout donné aux pauvres ». « On tardera encore deux cents ans avant d’avoir un autre libertador », déclare-t-elle, en référence à Simon Bolivar, la figure de l’indépendance du Venezuela. Comme Lorena, les partisans de la révolution bolivarienne ont désormais les yeux tournés vers le 14 avril, convaincus de « la victoire de Maduro garant de l’héritage de Chavez ». Cet héritage se décline en avancées sociales. Dans la manifestation qui a envahit l’’autoroute qui mène au 23 de Enero, David Chaiuro porte une pancarte qu’il a confectionné avec ses camarades de la Mission Sucre (programme social éducatif). On peut y voir des photos et des coupures d’articles des différentes missions mises en place ces 14 dernières années dans les domaines de la santé, l’éducation, le logement le sport, l’alimentation… « Chavez nous a enseigné les valeurs et l’identité du Venezuela, estime David Chaiuro. Voter Maduro, c’est protéger les acquis sociaux mais aussi approfondir la révolution ». Au 23 de Enero, les Vénézuéliens peuvent dorénavant se recueillir devant le tombeau d’Hugo Chavez qui finalement ne sera pas embaumé, mettant ainsi un terme à des polémiques entretenues surtout à l’étranger. De fait, l’après Chavez a déjà commencé. « Nous avons conscience que nous avons perdu un grand leader mais la lutte continue car le pays est conscient, adulte », assure Raul, un militant du Parti socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) qui est déjà en ordre pour livrer la nouvelle bataille du 14 avril.
Caracas (Venezuela). Envoyée spéciale.
« Aujourd’hui, nous initions la marche sans votre présence, mais avec vous, devant ». C’est le « hasta siempre » qu’a prononcé, vendredi, à Caracas, le président intérimaire du Venezuela, Nicolas Maduro devant la dépouille d’Hugo Chavez. Le défunt président reposera désormais dans le quartier populaire et berceau de luttes sociales du 23 de Enero, au sein de la Caserne de la Montagne, là où le leader de la révolution bolivarienne avait lancé, en 1992, une rébellion civico-militaire. Nicolas Maduro s’est engagé a remporté l’élection présidentielle du 14 avril, lors de cette ultime cérémonie d’hommage, où étaient présents le président bolivien Evo Morales, la famille d’Hugo Chavez ainsi que les membres du gouvernement et le haut commandement des forces armées qui a lui aussi renouvelé son engagement en faveur du processus de transformation politique. A l’extérieur, une multitude de sympathisants étaient présents pour dire adieu à leur « Comandante ». Très tôt dans la journée, en familles ou entre amis, des milliers de Vénézuéliens se sont pressés aux abords du parcours emprunté par le convoi funéraire. Lorena est venue avec ses voisins pour saluer « la mémoire du leader président qui a tout donné aux pauvres ». « On tardera encore deux cents ans avant d’avoir un autre libertador », déclare-t-elle, en référence à Simon Bolivar, la figure de l’indépendance du Venezuela. Comme Lorena, les partisans de la révolution bolivarienne ont désormais les yeux tournés vers le 14 avril, convaincus de « la victoire de Maduro garant de l’héritage de Chavez ». Cet héritage se décline en avancées sociales. Dans la manifestation qui a envahit l’’autoroute qui mène au 23 de Enero, David Chaiuro porte une pancarte qu’il a confectionné avec ses camarades de la Mission Sucre (programme social éducatif). On peut y voir des photos et des coupures d’articles des différentes missions mises en place ces 14 dernières années dans les domaines de la santé, l’éducation, le logement le sport, l’alimentation… « Chavez nous a enseigné les valeurs et l’identité du Venezuela, estime David Chaiuro. Voter Maduro, c’est protéger les acquis sociaux mais aussi approfondir la révolution ». Au 23 de Enero, les Vénézuéliens peuvent dorénavant se recueillir devant le tombeau d’Hugo Chavez qui finalement ne sera pas embaumé, mettant ainsi un terme à des polémiques entretenues surtout à l’étranger. De fait, l’après Chavez a déjà commencé. « Nous avons conscience que nous avons perdu un grand leader mais la lutte continue car le pays est conscient, adulte », assure Raul, un militant du Parti socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) qui est déjà en ordre pour livrer la nouvelle bataille du 14 avril.
Cathy Ceïbe