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Paris : derrière l'hôtel de luxe, un conflit social
Rédaction Web
4 Février, 2012
Bientôt deux semaines de grève pour les employés de l'hôtel Concorde de Montparnasse, dans le 14ème arrondissement de Paris. Ils réclament
l'application des 35 heures, de nouvelles embauches et une revalorisation salariale.
77 salariés pour un hôtel 4 étoiles de plus de 350 chambres, c'est près de deux fois moins d'effectif que la moyenne, pour un établissement de cette taille
et standing. Et comme leur rémunération est elle aussi sous la moyenne, près de 80 % des employés sont en grève, à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO. Ils réclament l'embauche de
personnel supplémentaire, le respect des 35 heures et une augmentation des salaires de 7 %. Les conditions d'accueil des clients, mais aussi d'hygiène et de sécurité sont en
jeu.
La direction, le groupe Ferré (propriétaire de l’hôtel) et le groupe Louvre Hôtel (vendeur et gestionnaire du contrat de management) refuse depuis plusieurs mois d'entendre les revendications des employés. Les grévistes de l'hôtel Concorde ont manifesté vendredi encore devant les locaux de la direction.
Ils ont reçu le soutien des élus du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche à la Mairie de Paris, sur la proposition de Danielle Simonnet. Jugeant les conditions de travail dans l'hôtel « déplorables », les élus de gauche « demandent au ministre du Travail d'organiser le plus rapidement possible une réunion de négociations entre les représentants des salariés et de la direction de l'Hôtel. »
La direction, le groupe Ferré (propriétaire de l’hôtel) et le groupe Louvre Hôtel (vendeur et gestionnaire du contrat de management) refuse depuis plusieurs mois d'entendre les revendications des employés. Les grévistes de l'hôtel Concorde ont manifesté vendredi encore devant les locaux de la direction.
Ils ont reçu le soutien des élus du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche à la Mairie de Paris, sur la proposition de Danielle Simonnet. Jugeant les conditions de travail dans l'hôtel « déplorables », les élus de gauche « demandent au ministre du Travail d'organiser le plus rapidement possible une réunion de négociations entre les représentants des salariés et de la direction de l'Hôtel. »
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