Pionnier du déclenchement de la guerre d'indépendance contre la France, il été le premier président de l'Algérie indépendante mais a payé son engagement politique de 24 ans de prison.
Charismatique et populaire, Ben Bella, né le 25 décembre 1916 à Maghnia (Ouest) dans une famille de paysans originaires du Maroc, aura tenté d'implanter le "socialisme autogestionnaire" après son arrivée au pouvoir en septembre 1962. Ben Bella voulait incarner aux côtés du Cubain Fidel Castro, de l'Egyptien Gamal Abdel Nasser, de l'Indien Nehru et du Chinois Mao Tsé-Toung la lutte "anti-impérialiste" et le "non-alignement" du Tiers-Monde émergent.
Renversé par Boumediene
Le 27 septembre 1962, Ahmed Ben Bella était devenu président du conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), chef du gouvernement. Il fut élu, le 15 septembre 1963, président de la République, président du conseil. Il a été renversé en 1965 par son ministre de la Défense, feu le colonel Houari Boumediene que l'actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika avait toujours soutenu.
Depuis 2007, il présidait le Groupe des sages de l'Union africaine.
- A lire, Ahmed Ben Bella dans l'Humanité:
"Il n'y a ni cause, ni guerre sacrée", entretien du 1er octobre 2002 [1]
Retour d'exil: Ben Bella revient à Alger, [2] 27 septembre 1990
Ahmed Ben Bella parle de Che Guevara: "Il savait vivre et souffrir" [3] (9 octobre 1997)