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PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

19 rue d’Entraigues. 83170 BRIGNOLES

Tél : 04 94 72 14 43

Blog : http://collectifbrignoles.over-blog.fr                     Brignoles le 17 octobre 2008

 

 

Pourquoi tant de mensonges ?

 

 

Le régime capitaliste est devenu tellement malfaisant que ni les maîtres de la finance, ni les partis politiques qui les servent ne se présentent jamais à visage ouvert comme des défenseurs du capital.

Il leur arrive même de se réclamer d’on ne sait quel socialisme?

 

Cette étroite aristocratie de notre temps s’efforce d’exploiter jusqu’aux limites du possible la masse des travailleurs salariés. Parallèlement, elle s’applique à subordonner le peuple tout entier et la vie même du pays à son bon plaisir ou, pour mieux dire, à ses intérêts égoïstes.

 

A ce stade du développement, la contradiction entre le capital et le travail s’exacerbe ; Les luttes des travailleurs se développent.

D’autres catégories de la population, dans les villes et les campagnes, expriment un mécontentement grandissant et, pour certaines d’entres-elles, entrent dans l’action.

En France, le changement politique depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, a marqué une étape décisive dans la voie du capitalisme, une adaptation des structures politiques à la situation nouvelle

La mise en place d’une nouvelle forme de l’Etat, personnelle et autoritaire.

 

Dans ce système, les principales attributions du pouvoir sont aux mains d’un personnage –lui-même.qui tranche et décide de tout sans avoir aucun compte à rendre devant le parlement ou tout autre organisme.

 

C’est lui qui dirige le gouvernement !

La mainmise de ce pouvoir sans contrôle s’exerce sur les grandes administrations, sur l’armée et la police, sur le secteur public et nationalisé, sur la télévision et la radio, et plus généralement sur l’ensemble de la vie nationale.

 

Cependant, quelles que soient la puissance et la les différents moyens mis en œuvre par l’Etat, l’incapacité du capitalisme à assurer le progrès de la société française est de plus en plus évidente.

« La société française est en crise »

 

Mais la crise qui frappe aujourd’hui notre pays est différente.

Elle n’affecte pas seulement l’économie et elle n’est pas le prélude à une période d’essor

Il s’agit cette fois, d’une crise profonde, globale, est surtout durable.

Nous sommes arrivés à un moment où le capitalisme ne doit plus être le maître du monde. Cette crise atteint profondément l’économie nationale.

D’énormes capitaux accumulés sont gelés au lieu d’être investis fautes de pouvoir donner le taux de profit exigé par les détenteurs.

Des branches de l’industrie sont démantelées, et des régions entières sont vouées à l’abandon, les gaspillages, les déséquilibres qui en résultent se sont accompagnés de la dégradation des conditions de vie et de travail de la majorité des hommes et des femmes.

 

Elle est sociale : Les monopoles capitalistes et leur pouvoir ont étendu depuis bien longtemps l’exploitation, au-delà de la classe ouvrière, à toutes les couches laborieuses, si bien que des millions de travailleurs manuels et intellectuels se dressent contre les conséquences d’un régime qui nuit gravement à leurs intérêts.

Elle est morale : la recherche de l’argent par n’importe quels moyens, engendre le développement des conflits, de la criminalité, etc.…

Elle est idéologique : parce que les dirigeants capitalistes, sont hostiles aux idées de progrès qui favorisent la lutte.

Elle est politique :Le grand patronat et l’état, pour maintenir leur régime, recourent de plus en plus à l’arbitraire, dénient aux citoyens la moindre participation aux décisions qui les concernent, décident en toutes choses par voie d’autorité, ce qui a pour conséquence de renforcer l’aspiration à un régime politique différent. La crise atteint même l’appareil de l’état (administration, magistrature, armée, police, éducation nationale, etc.…) l’on voit désormais des hommes et des femmes percevoir la contradiction entre ce que le pouvoir leur demande et l’intérêt général qu’ils veulent servir.

 

La politique UMP/Sarkozyenne s’inscrit dans la stratégie mondiale des sociétés multinationales et de l’impérialisme, qui cherchent à garder leurs profits et leur puissance dans la situation nouvelle.

 

En vue de s’adapter à la crise les multinationales procèdent, entre autres moyens, à ce qu’on appelle le redéploiement, c'est-à-dire au transfert d’une partie de leurs activités dans les secteurs du monde où le taux de profit est le plus élevé.

A cet effet, le pouvoir Sarkozy-Fillon prêche et pratique l’austérité sous toutes les formes pour les travailleurs et leurs familles.

ð     Il organise un chômage massif et durable.

ð     Il appauvrit et ruine par centaines de milliers les exploitants familiaux de l’agriculture, les artisans et les commerçants.

ð     Il subordonne la recherche, l’enseignement général et la formation aux intérêts du grand capital.

ð     Il assure aux monopoles des profits fabuleux en finançant leurs activités par des prélèvements sur les fonds publics et en leur accordant des exonérations exorbitantes.

 

Bien entendu, le pouvoir de la grande bourgeoisie et les partis qui les soutiennent s’évertuent à inventer d’autres explications à la crise, à sa profondeur et à sa durée.

Leurs arguments se répètent ou varient au fil des années.

 

Une formidable campagne, entre autres, a été organisée et elle se poursuit pour faire croire que la crise est essentiellement provoquée par la hausse du pétrole et par la crise des subprimes, mais cette crise est antérieure à ces faits.

 

Les manifestations et les conséquences de la crise du système capitaliste sont très différentes selon les pays.

Chez nous, les plans successifs élaborés par le pouvoir Sarkozien-chacun peut le constater- sont invariablement axés sur des mesures tendant au freinage de la consommation par le chômage, la pression sur les salaires et les prestations sociales, la hausse des prix en même temps que sur le soutien des monopoles à coup de milliards.

 

En conclusion :

 

La crise du capitalisme met en évidence ce que MARX disait :

« Le capitalisme porte en lui les germes de son auto destruction »

On voit aujourd'hui combien il avait raison !

Il y a nécessité et urgence pour la France et pour le monde d’un nouveau type d’organisation politique et sociale en faveur des peuples.

 

                                                                                                                                 Par .William  M

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