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Politique - Article paru le 30 juin 2008 dans l'Humanité

Les Jeunes communistes en campagne pour de nouveaux droits

Jeunesse . Le MJCF a élu un nouveau secrétaire général et une nouvelle direction. Pierric Annoot succède à Cédric Clérin.

Pierric Annoot (vingt-cinq ans) a été élu secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France par le Conseil national du MJCF, samedi. L’ancien coordinateur départemental de la Somme, qui réside toujours à Amiens, est le plus jeune responsable dde jeunesse politique. Adhérent depuis 2002, il a commencé par se battre dans le quartier populaire Victorine-Authier, dans la capitale picarde. Membre du Conseil national (CN) depuis 2004, il occupait depuis la fin 2005 la fonction de secrétaire à l’organisation.

Il succède ainsi à Cédric Clérin. Après dix ans dans les instances nationales du Mouvement, « j’ai choisi de quitter ses responsabilités afin de permettre une nouvelle dynamique au sein du MJCF. Il est temps de donner les rennes à une nouvelle génération », explique le secrétaire général sortant.

Le nouveau responsable aura pour tâche d’animer la bataille pour de nouveaux droits pour les jeunes, la principale campagne de l’organisation. Des droits qui se déclinent dans différents domaines : transports, citoyenneté, logement, études.

« Dans la période où Sarkozy imprime ses idées, où la droite mène ses réformes tambour battant, où se font sentir les conséquences de sa politique sur nos vies, nous voulons réagir », attaque Pierric Annoot. « Voilà quelques années que nous résistons de manière permanente, nous voulons aller plus loin, passer un palier », avance le jeune responsable. « Plus que résister à toutes les réformes, nous voulons engager le travail sur le projet, faire naître une perspective de société au coeur des luttes. » L’idée est de « sortir les jeunes de la précarité, de répondre à leurs besoins, en les sortant de la loi du marché ».

Et c’est cette idée de sortir les jeunes des griffes du marché qui revient dans le débat du CN de cette fin de semaine. « Poser la question de l’autonomie en termes de droits, et non de simple allocation, est intéressant », estime François Delalleau, du Nord. « Si on se limite à une allocation, cela ne fait que rendre l’étudiant solvable » sur le marché, raisonne-t-il. Les interventions nombreuses viennent souligner le lien entre le projet, « la fin de la domination du marché et les batailles locales, concrètes ». Ainsi Julien Iborra donne l’exemple de son département, les Yvelines, où « les jeunes débattent de la question de la gratuité des transports en commun ». À la rentrée, le droit à l’éducation risque fort d’être en haut de l’affiche, si les lycéens reprennent la lutte contre les suppressions de postes.

Nino Basquin

Tag(s) : #Politique
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